Kinza :
Concrètement, où l’IA a-t-elle déjà un impact dans la finance hôtelière ?
Sundar :
Elle intervient dans plusieurs domaines clés :
- Tarification dynamique et revenue management : l’IA ajuste les tarifs en fonction de la demande en temps réel.
- Prévisions et budgétisation : elle détecte des tendances invisibles à l’œil humain.
- Optimisation des coûts et de l’efficacité opérationnelle : meilleure répartition des ressources, moins de gaspillage.
- Gestion énergétique : réduction des coûts liés aux consommations.
- Rapports automatisés : gain de temps et cohérence accrue.
- Détection des anomalies et des fraudes : essentielle pour garantir l’intégrité financière.
Kinza :
Très impressionnant. Mais j’imagine que cette utilisation massive de données pose aussi des questions de sécurité, non ?
Sundar :
Absolument. Et c’est là que ça se complique. La plupart des modèles d’IA génériques n’intègrent pas une gestion rigoureuse des accès. Tout le monde peut demander n’importe quoi — c’est inenvisageable chez nous.
Dans le domaine de la finance hôtelière :
- L’accès aux données doit être restreint et strictement défini.
- Aucune personne externe ne doit pouvoir accéder au système.
- En interne, les droits d’accès doivent être très précis, selon le rôle de chacun.
- Et surtout, l’exactitude des données doit être absolue : Les données financières ne laissent aucune place à l’approximation ni à une précision de 99 %.
Notre usage de l’IA est donc bien plus complexe que celui d’un outil grand public. Il ne s’agit pas de suggérer une destination de vacances, mais de prendre des décisions stratégiques ayant un impact économique majeur.
Kinza :
On comprend bien que ce n’est pas un gadget, mais une technologie de fond, structurante.
Sundar :
Exactement. Même si, d’un point de vue commercial et marketing, il est parfois tentant de proposer un effet « waouh » rapide et facile. Mais ce n’est pas notre philosophie. Ce que nous développons chez Fairmas, ce sont des solutions utiles, fiables et vraiment adaptées aux besoins des utilisateurs — tout en respectant des normes strictes de confidentialité et de protection des données.
Kinza :
Et d’un point de vue personnel, comment cette IA se compare-t-elle aux autres projets B2B que tu as pu rencontrer ?
Sundar :
C’est beaucoup plus exigeant. Contrairement à d’autres secteurs comme l’industrie, l’environnement hôtelier change constamment : météo, événements locaux, réservations de dernière minute… Tout cela influe sur les performances.
De plus, chaque hôtel est unique. Un établissement près d’un monument touristique n’a rien à voir avec un hôtel en zone d’affaires. Cette diversité exige une IA sur mesure, capable de s’adapter en temps réel. C’est pourquoi chez Fairmas, nous nous concentrons sur le développement d’une intelligence artificielle non seulement puissante, mais aussi profondément personnalisée, responsable et sécurisée, car dans la finance hôtelière, il n’existe pas de solution universelle.
Kinza :
Merci, Sundar, de partager ces insights concrets. Il est clair que l’IA dans la finance hôtelière ne relève pas du simple battage médiatique, mais de la création de solutions significatives, sécurisées et pragmatiques qui font vraiment la différence.
Conclusion
L’IA n’est pas une baguette magique — et elle ne devrait pas être considérée comme telle. Comme Sundar l’a expliqué, c’est un outil qui soutient la prise de décision humain. La force de l’IA dans la finance hôtelière réside dans sa capacité à traiter d’importants volumes de données, à identifier des tendances et à améliorer la précision et l’efficacité, tout en plaçant la protection des données au cœur de ses priorités.
Chez Fairmas, nous restons concentrés sur l’essentiel : proposer des solutions concrètes, utiles et sécurisées. Chaque fonction basée sur l’IA que nous développons doit répondre à trois critères : sécurité, exactitude et pertinence métier. La planification financière dans l’hôtellerie est un exercice complexe — mais avec les bons outils, elle peut devenir plus intelligente, plus agile et plus fiable.
Les solutions Fairmas, enrichies par l’intelligence artificielle, visent justement à renforcer la qualité des décisions prises… et à améliorer durablement la rentabilité.